Ne soyez pas le second rôle de votre vie

Zénaïde fait son show dans les "Confidences d'une emmerdeuse" #roman # autoédition #lecture #écriture

 

« Dans ce roman hybride et un peu inclassable, mais au demeurant fort bien écrit, difficile de ne pas se croiser soi-même au détour d’une galerie de portraits détourés avec maestria par une plume à découvrir.Un bon moment de lecture ! » Amazon 

 

Chers lecteurs, l’écriture de ce roman, après un essai publié en 2015 et un récit publié en 2016, est enfin achevée. À l’issue de dix-huit mois pas toujours faciles, consacrés à imaginer, peaufiner, réécrire, l’histoire a pris corps. Et a donné le jour à Zénaïde, son personnage principal. Je vous invite à faire sa connaissance en vous plongeant dans ses confidences qui, je l’espère, vous combleront d’aise.

Synopsis :

« Je m’appelle Zénaïde. Je suis une emmerdeuse. Les honorables membres de la fratrie au sein de laquelle j’ai vu le jour, dans leur grande sagesse, m’ont ainsi baptisée. »

Zénaïde a grandi dans un cadre familial avare de sentiments, où la domination masculine prévaut. Elle se sent à part d’une fratrie avec qui elle ne partage aucune connivence. Pourquoi donc a-t-elle été affublée du qualificatif d’emmerdeuse ? Cette mauvaise réputation, telle un second prénom, lui a collé à la peau toute sa vie. Elle n’a jamais pu s’en débarrasser. De quel outrage, cette petite dernière s’est-elle rendue coupable aux yeux des siens ? Zénaïde veut comprendre, et pour cela, elle va mener son enquête...

D’une plume incisive et pleine d’humour, Hélène de Montaigu livre ici un roman très personnel ; drôle, léger et rafraîchissant, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

"Confidences d’une emmerdeuse "  est disponible en e-book sur toutes les grandes-plateformes  au prix extravagant de 2,99 euros.

Amazon

Il sera disponible début décembre en broché sur librinova

Très bonne lecture à vous.

Gaston y a le teléfon qui son ? #humeur

Une nouvelle passée inaperçue pour tous ceux qui vivent cramponnés à leurs smartphones, comme si leur vie en dépendait : Orange arrête de commercialiser le téléphone fixe. Il est vrai que cet instrument, aujourd’hui, ne sert quasiment plus qu’à répondre aux sempiternelles propositions commerciales, une engeance ! Pourtant, le temps n’est pas si lointain où cet appareil carré trônait dans les maisons et appartements, dans les pièces de séjour ou les chambres des parents. Élégamment habillé de bakélite noire à ses débuts, il fut remplacé par une version plus moderne grise, orange ou verte. Avant que les numéros ne soient invariablement à huit chiffres, ceux-ci se composaient à l’origine (à Paris en tout cas) d’un nom de lieu ou de rue suivis de quatre chiffres, Bagatelle 64 58 ou Blomet 27 30. Au fin fond de la France, avant que les communications ne deviennent automatiques, on annonçait à l’opératrice « ici le 29 à Saint Denis d’Anjou, je voudrais le 4, 2 fois 2,  à Niafles. ».  Mais c’est de la préhistoire !

Ce téléphone fixe était partie prenante de la vie familiale. Le forfait illimité n’existant pas, l’accord parental était nécessaire pour en faire usage. Il ne fallait pas le monopoliser trop longtemps sous peine de s’attirer les foudres de ses frères et sœurs. Parfois, il était synonyme d’une attente insupportable, celle de « ZE » coup de fil. Quand la sonnerie retentissait, il n’était pas rare que tout le monde se précipite : « C’est pour moi ! ». En raison de sa relative confidentialité, les conversations reçues ou données donnaient lieu à moult commentaires partagés autour de la blanquette de veau, le soir au dîner. Du genre : « Dis-donc, ce gars qui téléphone, il le fait souvent, c’est qui ? », provoquant un léger rougissement qui attirait les quolibets.

Cet instrument antédiluvien possédait une grande vertu, que le téléphone portable a mis au rancart : il délimitait l’espace privé. Il n’était pas bien élevé de téléphoner trop tôt le matin, trop tard le soir, pendant les repas. Sorti de chez soi, on n’était plus joignable, à part au bureau bien sûr. En vacances non plus, à moins de donner les coordonnées de l’hôtel ou de sa résidence secondaire. Dans les transports en commun, c’était le rêve : les voisins, plongés dans la lecture d’un bouquin ou d’un journal, étaient muets comme des carpes. Dans la rue, aussi. Si d’aventure, on croisait des péquins qui parlaient tout seuls, en gesticulant ou en faisant des grimaces, c’était l’expression de leur bon plaisir. Au restaurant ou dans les réunions mondaines, les gens se contentaient de la compagnie de leurs invités, et inversement. Le téléphone portable et son dérivé le SMS, nous soumettent désormais à la pression de l’immédiateté dans le temps et l’espace. Est-ce grave, docteur ?

À Dieu ne plaise

Quel lien existe-t-il entre les acteurs sur leur trente-et-un qui ont monté les marches du palais des festivals à Cannes ou les cures d’amaigrissement que nous proposent, à longueur de pages, les magazines avant d’affronter les plages de l’été ? L’image de soi. Ce concept tellement crucial dans notre société contemporaine. L’image qui nous assure la considération et la reconnaissance.

Vivrait-on seul, isolé, sur une île déserte, le sujet ne se poserait pas puisqu’il ne trouve son fondement que dans la relation à l’autre. Notre image est le point d’impact entre nous et le monde. On en détient autant que de milieux fréquentés : familial, social, professionnel, amical, etc. L’enjeu que revêt chacun ces cercles, dicte l’importance que nous accordons à l’image que nous souhaitons y laisser. Celle-ci sera d’autant plus satisfaisante à nos yeux qu’elle établit une cohérence entre ce que l’on perçoit de soi (qualités, défauts, comportements, compétences) et ce que l’on imagine que l’extérieur capte. Si on s’estime intelligent, on caresse l’espoir que les autres partagent cette opinion. Parfois, d’ailleurs, on n’en doute pas...

Mais voilà que brutalement, on apprend dans une ambiance digne des « Tontons flingueurs » sans les dialogues de Michel Audiard, que son patron, sa belle-mère, que sais-je encore, vous juge parfaitement stupide. Votre image est désastreuse. Ciel ! La blagounette est amère. Bien sûr, on a pu se bercer d’illusions sur ses talents. Mais, mais, mais…D’autres raisons peuvent apporter un éclairage plus subtil. Ainsi chacun voit dans l’autre, le miroir de sa propre image : ce qu’il aime ou non de lui-même, ses réussites, ses échecs, ce qu’il aimerait avoir et dont l’autre bénéficie. Cette perception inconsciente guide son attitude à l’égard de toute personne, attirance, admiration, sympathie, jalousie, envie, aversion, détestation. 

Moralité : à tout prendre, il est préférable de se sentir apprécié par son patron ou sa belle-mère, cependant malgré la meilleure volonté du monde, il est difficile de plaire à l’unanimité !

 

Adieu, chaussettes !

Me voici de retour après une longue pause. Cher lecteur, tu me pardonneras, mais je me suis lancée dans l’écriture d’un roman. Après un essai : « Aimez-vous l’argent ? », et un récit : « Pour qui je me prend ? ou les tribulations d’un apprenti auteur », j’ai attaqué une fiction. Je ne t’en dirai pas plus, simplement qu’il y aura le mot « emmerdeuse » dans le titre.

À l’issue d’une première phase de labeur intense qui m’a éloignée de ce cher blog, je me sentais un peu décalée. Afin de redescendre sur terre et retrouver le sens des réalités, j’ai décidé qu’il était nécessaire de ranger ma maison. Mes enfants n’en sont pas revenus, moi non plus. Je mentirais en prétendant que l’idée m’est venue toute seule. J’en rends hommage au magazine « Psychologies » que j’ouvre rarement. Dans un élan peu coutumier, j’ai feuilleté distraitement le dernier numéro et me suis attardée sur un article consacré au rangement. Si, me farcir les placards ne m’a pas plongée dans des abîmes de perplexité, il n’en fut pas de même pour les chaussettes.

Tu le sais, ce sujet est particulièrement épineux. Il se produit un phénomène surnaturel, inexpliqué des scientifiques ou de n’importe quel esprit cartésien : une fois lavée, une chaussette ne retrouve jamais son alter ego. On pourrait comprendre pour des couleurs réputées difficiles : bleu foncé, noir, gris, que l’on confond facilement. Malheureusement ce principe s’applique également aux tons les plus bariolés. Ne sachant quoi faire de ces chaussettes orphelines et animée d’un esprit optimiste, je trouverais bien le temps de m’y consacrer, j’ai pris l’habitude de les jeter négligemment dans un sac dont le volume a pris des proportions inquiétantes. Assortir ces petites chéries me collait le bourdon et j’ai préféré longtemps les ignorer, hélas ! Dans le but d’assurer une conclusion victorieuse à ce nettoyage de printemps, il me fallait affronter d'une volonté féroce ces petites bêtes. Une inspiration folle m’a saisie : « Allez, on ne va pas chipoter, me suis-je dit, du balai ! ». Un bien-être incroyable m’a alors envahie. Rends-toi compte : le sac à chaussettes orphelines est à nouveau vide, prêt à accueillir les prochaines ! Quel miracle !

 

7 ans : bon anniversaire, mon cher blog !

 

Mon blog a 7 ans.

Je n’en reviens pas. Créé sur un coup de tête, un matin de janvier, j’y suis toujours. De l'écriture de ce blog, ma plume a glissé vers un essai, puis un récit et maintenant tâtonne dans un roman.  J'ai lancé des interviews d'entrepreneurs dont l'énergie et la créativité font ma joie.  Le rédacteur en chef de la revue très sérieuse « Finance & Gestion », emballé par mon cher blog, m'a proposé de rédiger des billets d'humeur dans sa revue, ce à quoi je me commets régulièrement.  Pour la petite histoire, ce blog m’a valu un psychodrame familial. Un début d’année où présentant tous mes voeux  à mes lecteurs, je me suis laissée aller à raconter mes déjeuners de famille de Noël, au sens large, qui m’épuisaient sans en dire plus. Et certains membres éminents de mon entourage familial s'en sont offusqués  allant jusqu’à suggérer que leurs noms étaient mentionnés.   Mon dieu ! Un blog est donc une aventure sans cesse renouvelée, qui évolue au rythme de mes élucubrations et de mes humeurs du moment. Tout et rien à la fois m'inspirent ces petits billets que je te dédie, cher lecteur, en te remerciant de ta fidélité et en te souhaitant, à la dernière seconde de ce mois de janvier, une excellente année. 

Pour conclure, je me rappelle  avec amusement la réflexion d’un écrivain se gaussant de ceux qui griffonnaient un blog. Eh bien, oui, je l'admets, je griffonne un blog avec beaucoup de bonheur. 

J’ai entamé alors par curiosité la rédaction d’un blog pour accroître ma visibilité et me procurer de nouvelles sensations. Le titre retenu s’inscrivait dans ce but : « Motivations et stratégie de carrière ». C’était sérieux avec des sujets sérieux parce que j’étais attachée à promouvoir une image sérieuse. Seulement, l’écriture m’a séduite littéralement. Progressivement, bien qu’intimidée au départ, je me suis prise au jeu. Les mots et la manière de les mettre en scène pour exprimer une pensée m’ont envoûtée. Un genre d’art s’ouvrait à moi. De billets convenus, je suis passée à des traits d’humeur, traduisant ce qui me passait dans la tête. Des remarques sur la mode, la rentrée scolaire ou les réunions de famille à Noël, succédaient à des articles consacrés à la fixation d’objectifs ou à la préparation à l’entretien annuel d’évaluation. Ce titre ne convenait plus. Un soir où je regardais distraitement une bluette au cinéma, une réplique m’a sortie de ma torpeur. Le personnage interprété par Kate Winslet racontait sa vie amoureuse à un vieux scénariste de Hollywood. Ce monsieur délicieux, a réagi par une réplique qui traduite dans le sous-titre français : « Ne soyez pas le second rôle de votre vie », a fait tilt en moi. J’ai rebaptisé mon blog de cet intitulé et ai sans complexe continué à élargir le champ de mes réflexions, dans un mode décalé et impertinent, appliqué à des thèmes très universels, que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel. Dans la même veine, j’ai créé un réseau « Hélène’s network ». Tant la composition de mes billets de blog que l’animation de débats me procuraient un bien-être surprenant. J’éprouvais une joie intense à transmettre et à faire partager à d’autres le fruit de mes recherches.

"Pour qui je me prends? ou les tribulations d'un apprenti auteur"

Hélène de Montaigu

Meeting with Tim Heckscher, founder of culturaliv.com : "your cultural infusion"

 

This time we are meeting with Tim Heckscher, a male entrepreneur and founder of the first online catalog of exhibitions at destination museums around the world, culturaliv.com.

Let’s embark on a thrilling narrative!

 

The museum as a social as much as a cultural experience

Culture in its broadest sense has always played an important role in my family. I am French by my mother, American by my father, with both sides sharing a strong attachment to the arts. My maternal grandfather was a French politician and an academician. He ended his career as President of the College of Curators of Chantilly, well-known as part of France’s cultural heritage and where I would spend vacations. As for my American grandfather, he was cultural advisor to Kennedy and a collector in his own right.

My first four years were in Paris, the next ten were in London and the next 20 years in the US. Museums have from a young age been a place to spend time with friends and family, and over the past few years they’ve also become a place for me to recharge, whether alone or in the company of friends. There is always something new happening: an emotion, a different way of looking at things, a new way of learning. Beauty is omnipresent not only in the exhibitions, but in the setting itself and in the atmosphere that emerges. It adds a social dimension to the intellectual one. A visit for me is more than walking the galleries, but a chance to spend time with friends in front of the art but also over coffee or a meal in the museum’s restaurant.

After my studies in international relations and economics, I went to work for the Financial Times Group in New York. In 2010 I received the fateful offer to join the Board of Directors at the Heckscher Museum, an institution founded in 1920 by my great-great-grandfather. This gave me the opportunity to see museums from behind the scenes. We decided to revisit the mission, the aim up until that point having been to become an internationally-recognized institution. It seemed more appropriate to recenter our mission on the community of Long Island, where the museum is located, and offer relevant programming to local families.

This experience triggered a broader effort: making museums more relevant to audiences of all ages, particularly Millennials. Couple that with a personal need and an idea emerged! Having traveled a great deal I realized that there existed no platform centralizing the temporary exhibitions at the big museums around the world. For all those leisure and business travelers there was no easy way to see what was showing where.

This is where culturaliv.com got started, as a centralized platform serving the needs of local and international audiences.

The name culturaliv came to me totally by chance. I was at a party in New York when a young woman talking about visiting 5 museums in one day, referring to it as her “cultural ‘i.v.’”, literally her cultural infusion. I loved this edgy way of thinking about museums so the next day I bought the name! By the end of 2013 I created a very rudimentary version of a website which I managed as a hobby.

June 2014, change of scenery. I leave New York for a hedge fund based in Paris. But it wasn’t long before I realized I had to make a decision. culturaliv had been with me all that time, and as a friend made clear, “if you don’t do it someone else will”.

So off I went. I left the hedge fund job and in 2016 I threw myself in this project full-time. With a graphic designer and a web developer, we redesigned the site with three core features: an ongoing and upcoming exhibitions calendar at destination museums around the world, a shareability among users to highlight the social dynamic of museums, including links to their restaurants, cafés and boutiques, and the ability to write and share exhibition reviews. And to bridge the gap with museums, there is also a direct link to purchasing tickets online.

After 5 months of design back and forth and site construction, culturaliv.com is reborn with 600 exhibitions at 120 museums in the US and Western Europe.

 

What are your first impressions of being an entrepreneur?

Making that leap was a huge source of relief. I’ve always had an entrepreneurial spirit, so having found a viable project that kept me excited for all that time was exhilarating. The problem now is not getting up in the morning but rather getting to bed at a reasonable hour.

But needless to say it’s stressful. The lifestyle isn’t suitable for those looking for a good night’s sleep or a month’s vacation; there are sacrifices and you have to fight for everything. I have to fight for media presence, for museum participation, for a constantly fresh and dynamic website and for awareness among the final users. Building a global community and encouraging engagement through exhibition reviews and social media is an ambitious goal.

Had I stayed in the corporate world there’s not doubt I would still feel stress. The difference is that this type of stress comes from doing something I love, where failure is not an option.