Petit retour à la note " to be or not to be coach" * où il était question de dirigeants, cartomanciennes et coachs.
Laurence Rabatel est une professionnelle des tarots et elle est aussi astrologue. Elle a le look d’une Demi Moore avec un teint mat et n’évoque en rien une « madame Irma ».
Puisqu’elle est cartomancienne et moi coach, qu’il paraît que je l’ai remplacée auprès des dirigeants, nous en profitons donc pour discuter de la motivation qui conduit ses clients, dirigeants ou non, à s’adresser à elle.
Laurence est très claire : " la plupart de mes clients viennent à moi pour apaiser une angoisse. Ils se sentent dans un tunnel, n’ont personne à qui parler et se sentent totalement démunis devant des décisions à prendre ou des problèmes pour lesquels ils n’ont pas le début d’une solution. A leurs yeux, je suis l’interlocuteur qui va les rassurer, leur fournir une solution précise, leur dire quelle décision prendre. Bref ils attendent de moi « le miracle » qui va les sortir de la situation dans laquelle ils sont. Ils ne veulent fournir aucun effort et surtout pas celui de se remettre en cause, ce qui est essentiel dans une démarche de coaching. C’est toute la difficulté de mon intervention. Je lis et j’interprète des cartes, j’essaie de répondre à leurs questions le plus précisément possible, je leur donne des tendances, sans pouvoir mesurer le temps, et je leur fais des suggestions ou je leur propose des directions à prendre pour les mettre sur la voie d’une résolution. S’ils n’en font rien, ce qui arrive souvent, la route sera longue parce qu’ils ne provoqueront pas le déclic qui les fera avancer. Si j’annonce à un client qu’il va trouver le job de ses rêves mais qu’il reste devant sa télévision, je doute qu’il se passe quoi que ce soit ! "
Me voilà en quelque sorte rassurée, entre cartomanciennes et coachs, nous ne sommes pas interchangeables.
Laurence, merci !