Mercredi après-midi, jour des enfants, Nathalie et moi devisons paisiblement autour d'une tasse de café. De quoi parlons-nous ? D'échec, pas le jeu, non, mais le sujet hautement philosophique de L'ECHEC. Nous avons, j'espère, évité les platitudes de rigueur, style "on apprend toujours de ses échecs" ...Voici un essai de transcription de notre conversation. Pour Nathalie, "l'échec est une erreur dans laquelle on persiste et qui nécessite de modifier son comportement". J'y reviendrai.
Perdre à une compétition sportive, rater un examen, se voir souffler le poste de ses rêves, une promotion ou une augmentation de salaire, perdre l'espoir d'un contrat, bref "se planter" sont des évènements courants qui malheureusement jalonnent nos parcours. Le ressenti est d'autant plus cuisant que l'attente était forte. Les conséquences sont là pour en témoigner : colère, frustration, humiliation voire démotivation ou déprime.
Que faire ? Quelques suggestions.
En premier, reprendre sa respiration et souffler pour évacuer tout l'émotionnel lié au stress de cette situation.
Ensuite décider ou de déclarer forfait après "échec et mat " et en rester sur cette impression peu dynamisante, ou de relever la tête et rejouer la partie pour essayer de la gagner. Et tout dépend alors des conditions dans lesquelles le jeu va reprendre. C'est là où je reviens à ce que disait cette chère Nathalie. Il est indispensable de revenir sur les circonstances qui ont conduit à la situation précédente et en particulier de déterminer sa part de responsabilité pour éviter de remettre ses pas dans les mêmes traces. Pour s'inscrire à nouveau dans une trajectoire de réussite et ne pas tomber dans une spirale de l'échec.
Un exercice de style qui n'est pas facile.
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