J'ai réuni récemment, autour d'un déjeuner, une petite dizaine de personnes pour débattre de la réussite et forcément de leur réussite. L'atmosphère était détendue et j'ai eu la chance d'avoir un auditoire recueilli. C'était présomptueux de ma part de vouloir traiter d'un tel sujet en une heure de temps. Néanmoins il faut croire que rien ne m'arrête parce que je l'ai fait.
La réussite, sujet culturel, philosophique, débat de société. Thème qui préoccupe nos esprits de la troisième année de maternelle, hélas !, jusqu'à la saint glinglin. Ai-je réussi ma vie, ma carrière, mes vacances ? Ai-je bien fait, aurais-je pu mieux faire...Bref, un sujet de fond.
J'avais une idée derrière la tête, bien sûr, j'en ai toujours, mais là très particulièrement. Je voulais entraîner mes gentils participants sur le sujet de l'évaluation de la réussite. Comment savoir que l'on a réussi ou que l'on estime avoir réussi ?
La manière de considérer sa réussite est éminemment personnelle . Ce n'est pas parce que votre mère considère que vous avez bien réussi, que vous serez du même avis. Ou encore le niveau de vie que vous pouvez vous offrir ne préjuge en rien de votre bonheur. Autre chose aussi : votre réussite est là où vous voulez qu'elle soit. Et chacun voit midi à sa porte. Ce qui vaut pour Jacques ne vaut pas pour Pierre. Pour autant comment savez-vous ou saurez-vous que vous êtes sur le chemin de la réussite ? En premier, parce qu'au travers de cette quête, vous satisfaisez des valeurs et des motivations qui vous sont propres. C'est ce qui vous fait vibrer et vous donne de l'énergie.
Au delà, et c'est la question essentielle, qu'apportez-vous au monde autour de vous ? Que consentez-vous à donner de vous, que ce soit aux gens avec qui vous travaillez, à vos clients ou à tous les groupes divers que vous côtoyez ? Quelle est votre utilité à la société qui dépasse votre contribution "obligatoire" c'est-à-dire votre job description, vos relations avec votre boss, votre équipe, votre entreprise ?
Le bonheur de réussir comme un échange avec le monde autour de vous.
Je ne peux qu'observer tous ces gens qui sont perdus dans l'immensité de ces organigrammes tentaculaires. Ils font des jobs sûrement intéressants, le plus souvent ils sont bien payés. Ils ne sont pas épanouis. Pour une raison simple, ils se sentent interchangeables. N'importe qui pourrait faire leur job à leur place sans que ça change quoi que ce soit pour leur employeur.
Ils ne se sentent d'aucune utilité.
Comme une chaussette orpheline au fin fond d'un panier de linge.
Merci pour cet article intéréssant, un tonerre d'applaudissement pour ton blog
gérant de [url=www.multivores.com]un Boutiques insolite[/url]
Rédigé par : le cadeau insolite | 19/10/2011 à 10:17
Le commentaire me rappelle un commentaire très récent. Je suis ravie que le syndrome de la chaussette orpheline fasse des adeptes. Merci beaucoup de ton intérêt.
Rédigé par : Hélène de Montaigu | 20/10/2011 à 21:38
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Rédigé par : jeux de mode | 29/09/2013 à 00:42