Ce billet est dédié à cette charmante Christine Lewicki qui a nous a conté son expérience dans son bouquin "j'arrête de râler". En 21 jours. Je suis pamée d'admiration.
Comme vous le savez sûrement, septembre est avec janvier le mois des résolutions : je fais du sport, je me mets au régime, je m'organise mieux...truc, bidule, chouette. Avec plus ou moins de succès. Comme je fais du sport toute l'année, qu'avec mes 51 kilos pour 1m71, un régime ne s'impose pas et que je suis la reine de l'organisation, j'ai décidé en grande pompe que j'arrêtais de râler. Evidemment, ce ne sera peut-être pas en 21 jours. Soyons réaliste. La Toussaint me paraît un bon plan. J'ai le bracelet, il est rose comme la vie selon Edith Piaf (si vous voulez savoir pourquoi, lisez le bouquin, il se commande sur Amazon).
Pourquoi arrêter de râler? Parce qu' en toute honnêteté, je râle beaucoup. D'ailleurs mon fils me l'a dit. Et si je vous dis que c'est un ado, je suis sûre que vous serez plein de compassion à mon endroit. Mais ce n'est pas le sujet.
Il y a des tonnes de bénéfices à ne plus râler. Bien sûr, il y a de bonnes raisons de râler mais il y a aussi beaucoup de mauvaises.
A force de râler, on finit par le faire sans trop savoir pourquoi. Comme une sorte de réflexe : "je râle donc je suis".
On dégage une énergie négative pour soi comme pour son entourage. On a tendance à ne voir que ce qui ne va pas.
Après s'être énervé, il y a toujours un temps de latence nécessaire avant de revenir à son état émotionnel antérieur. Pendant lequel finalement, on n'est pas bon à grand chose. Pour se rendre compte une fois le calme revenu que soit il était parfaitement inutile de râler, soit c'était utile mais qu'un point de vue exprimé avec tact et froideur aurait été infiniment plus percutant! Pris beaucoup plus au sérieux, aussi.
Donc je m'y mets. J'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger ce billet. Il m'arrive parfois quand j'écris, de râler, parce que je ne trouve pas les mots ou qu'une virgule me dérange. Et bien aujourd'hui, rien de tout ça! Comme si j'étais déjà envahie par ce sujet.
Néanmoins je l'avoue, il y a une condition essentielle à la réussite de cet objectif : il est interdit de me gronder !
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.