Cette chronique de la rentrée s'achève avec cette dernière note.
J'ai été finalement assez sérieuse donc j'ai décidé qu'avec ce cinquième billet, je serai plus légère. Ce qui ne sera pas une mince affaire compte tenu de ce que j'ai choisi de traiter. Le boulot et le bonheur. Genre : "est-il nécessaire d'être heureux au boulot?". D'entrée de jeu, je vous répondrai tout de go que je n'en sais rien tant il est vrai que cette question a agité et continue à agiter, économistes, philosophes, romanciers, essayistes, cinéastes et j'en passe. Ma contribution restera donc modeste. Tout au plus, comme d'habitude , je vous proposerai quelques pistes de réflexion.
A moins d'être richissime, le "travail" a un caractère obligatoire. Déjà cette pensée fait trainer des pieds. On y passe un temps fou, il est donc difficile de dissocier totalement sa part de vie professionnelle de sa vie tout court. D'où l'envie, à défaut peut-être d'un bonheur fou, d'une certaine dose de satisfaction.
Il ne faut pas oublier que les entreprises ne sont pas des oeuvres philantropiques. Guidées par une notion générale de rentabilité, elles rémunèrent leurs "actifs à deux pattes" contre un travail efficace et dynamique. Avec un engagement de l'ordre de 300%.
Tout un chacun souhaite pour lui-même un job où il se réalise. On observe cependant que la vie professionnelle se construit de hauts et de bas. Il y a des moments où on s'éclate, d'autres où on piétine. Des moments de stress intense. Des réussites flamboyantes. Des échecs dont on pense qu'on ne s'en relèvera pas. Des promotions qui passent et ne repassent pas.
L'ambiance participe aussi au sujet. Il y a des boss délicieux, d'autres infâmes. Des collègues sympas. Des collègues lèche-culs. Des collègues courtois. Ceux qui mettent des bâtons dans les roues. Ceux qui sont arrangeants. Ceux qui tueraient père et mère pour y arriver
Bref comme à la Samaritaine, on trouve de tout dans sa vie professionnelle.
S'ajoute la vision propre de chacun. Avec sa définition personnelle de la réussite : l'argent, le pouvoir, la reconnaissance, l'épanouissement, la sécurité, l'indépendance, le statut social, la qualité de vie, l'équilibre entre la vie pro et la vie privée....
Le temps aussi met son grain de sel. Ce qui était vrai hier, ne l'est pas aujourd'hui et le sera encore moins demain.
Alors quelle conclusion vais -je vous faire?
Quelque part le bonheur est là où on le met. Formule exaspérante mais qui a sa part de vérité.
Je m'autorise aussi à vous suggèrer d'aborder cette route sinueuse parfois compliquée mais souvent passionnante un verre en mains "à moitié plein" et non "à moitié vide".
Merci pour cet article intéréssant, un tonerre d'applaudissement pour ton site web
gérant de [url=http://www.goodassur.com]le comparaisons mutuelle[/url]
Rédigé par : mutuelle santé plus | 18/10/2011 à 17:10
J'ai eu peur un moment en voyant qu'il s'agissait d'une mutuelle. Le petit verre pour la route !!!Pas vraiment politiquement correct. Merci de ce commentaire chaleureux.
Rédigé par : Hélène de Montaigu | 20/10/2011 à 21:35