Au petit déjeuner, entretien avec ma petite Colombe avant son départ à l’école. Très enrhumée, le nez qui coule, la peau un peu irritée à force de se moucher. Et très angoissée à l’idée de se montrer à ses éminents camarades sous un jour aussi peu flatteur .
Je lui demande de me décrire l’ambiance avec ses copines dans la cour de récré.
Ses grands yeux bleus me fixent avec consternation.
" J’ai pas de copines.
Comment ça, t’as pas de copines ?
Ben non, un jour elles veulent bien jouer avec moi, le lendemain elles me disent de dégager.
Et les garçons, tu ne peux pas jouer avec eux ? Ben non, ils jouent au foot."
Pour la redoper, je lui ai suggéré de remplacer la formule "est-ce que je peux jouer avec vous ?" par " j’ai envie de jouer avec vous". Résultat ce soir.
Et d’aller jouer au foot avec les garçons.
Néanmoins le soir à la sortie, elle est souvent d’humeur guillerette. Je suppose donc, à juste raison, que ça se passe bien.
Je rapproche cette conversation de la tendance générale à parler réseaux féminins, discrimination positive, pour favoriser la progression professionnelle des femmes.
Et si les comportements dans les cours de récré expliquaient les comportements professionnels de demain.
C’est là, déjà, que vont se révéler les tempéraments de leader, garçons ou filles.
On constate aussi que les garçons développent une tendance collective, avec des jeux comme le foot, qui les prédispose naturellement au travail en équipe, au leadership et au networking.
Les filles se situent très vite dans la compétition entre elles. Ce qui freine une solidarité féminine nécessaire en particulier à la discrimination positive dont on se goberge.
Mon conseil, donc, serait de développer le sens collectif chez les filles avec au choix : basketball, handball ou ....football!
Je vote foot! D'expérience: résultat garanti! ;)
Rédigé par : Pascale | 27/03/2012 à 12:59
super! Je vais inciter Colombe à s'y mettre.
Rédigé par : Hélène de Montaigu | 27/03/2012 à 16:50