Le 8 mars , journée internationale des femmes, a été célébré et ponctué de réceptions officielles ou non, manifestations, déclarations diverses, articles de presse.
On a effectivement parlé des femmes. Certes. Cependant est-ce un jour particulièrement heureux pour elles? C’est la question qui me taraude. Je ne suis pas sûre que la réponse qui me trotte dans la tête soit très positive. Car ce jour là on ne fait finalement que constater ce qui ne va pas, ce qui devrait et pourrait être amélioré : des inégalités salariales jusqu’aux droits les plus élémentaires comme le simple respect de la dignité des femmes.
Malgré toutes les meilleures intentions du monde, il faut reconnaître que nous évoluons dans un système dont le modèle a été conçu par et pour les hommes. Ils sont chez eux. Et tout fonctionne comme si nos revendications pour une "juste" place étaient plus ou moins tolérées. « Ah les bonnes femmes !» comme il est coutume d’entendre.
Le sujet est plus profond que le simple fait de nous sortir des statistiques sur les écarts de salaire ou l’accès aux conseils d’administration. Il s’agit de changer le regard de la société toute entière, pas seulement celui des hommes mais celui des femmes également.
Ne vous en déplaise, mes biches, l’origine de la misogynie ou des comportements défavorables vis-à-vis de la gente féminine, n’est pas l’apanage exclusif des mâles. N’oublions pas que ce sont davantage les femmes, encore, qui ont la responsabilité de l’éducation des garçons comme des filles. Les femmes qui parfois n’apprécient guère l’idée de voir leurs filles se libérer de contraintes, dont elles ont pu souffrir elles-mêmes, pour accéder à une liberté qui leur aura été refusée. Et qui continuent aussi, de manière latente à faire un distingo entre leurs rejetons mâles et femelles.
Je crains donc que le chemin ne soit encore long.
Néanmoins je profite de ce petit billet pour souhaiter à mes soeurs la liberté de choisir leur vie comme elles l'entendent afin de ne pas "être le second rôle de leur vie"
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.